10 espèces aux noms les plus étranges



Préparez-vous à rire en découvrant les noms les plus bizarres que Mère Nature a donnés à ses créations. De l’hilarant « Wonderpus » à l’étrange « Go-away Bird », ces créatures prouvent qu’en matière de noms, la vérité peut être plus étrange que la fiction. Voici dix espèces aux noms les plus étranges :

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10 Serpent à pénis

Le serpent-pénis est une véritable étoile dans la constellation des créatures aux noms bizarres. Avant que votre imagination ne s’emballe, faisons le point sur cette créature.

Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un serpent mystique doté de pouvoirs. Non, c’est un amphibien, plus précisément une espèce de caecilien appelée Atretochoana eiselti. Mais le terme « serpent-pénis » roule mieux sur la langue que son nom scientifique. Et il ne manque pas d’allure. Imaginez une créature sans membres ressemblant… eh bien, vous l’avez deviné, à un certain appendice masculin.

Tapi dans les eaux troubles du bassin amazonien, le serpent pénis est un véritable mystère. Doté d’un corps adapté à l’enfouissement, il passe la majeure partie de son temps sous terre, ne remontant à la surface que pour respirer ou, vraisemblablement, pour faire sourciller les gens avec son apparence unique.

Le serpent à pénis possède également un talent secret : c’est un amphibien sans poumons. Il respire à travers sa peau comme un maître de yoga aquatique. C’est une innovation évolutive. Malgré sa façade phallique, le serpent-pénis n’est même pas un serpent. Il est plus proche des grenouilles et des salamandres. Allez savoir pourquoi !

9 Crotte de nez

Dites bonjour au suceur de grumeaux, ce poisson dont le nom évoque davantage un personnage de dessin animé rejeté qu’une merveille aquatique. Vous n’êtes pas loin de la vérité si vous imaginez un poisson couvert de grumeaux.

Les suceurs de bosses appartiennent à la famille des Cyclopteridae, ce qui n’est pas forcément évident. C’est tout de même mieux que d’être appelé la « famille des poissons bossus ». Ces copains grassouillets vivent dans les eaux froides du monde entier, de l’Arctique au Pacifique Nord. Ils ne gagneront peut-être pas de concours de beauté, mais leur corps rond et bulbeux et leurs nageoires pelviennes en forme de ventouse ont un charme unique.

Malgré leur apparence plutôt… non conventionnelle, les lombrics sont des chasseurs plutôt habiles. Ils utilisent leurs nageoires en forme de ventouses pour se fixer sur des rochers ou d’autres surfaces, attendant patiemment que des proies sans méfiance passent à côté d’eux. Tu parles d’utiliser ce que ta mère t’a donné.

Les suceurs de bosses ne sont pas seulement d’habiles chasseurs. Ce sont aussi des parents dévoués. Après avoir pondu leurs œufs dans des crevasses rocheuses, les mâles les gardent jusqu’à ce qu’ils éclosent.

8 Fou à pieds bleus

Voici les fous à pieds bleus, les fashionistas aviaires des îles Galápagos. Avec leurs doigts de pied distinctifs qui volent la vedette, ces oiseaux sont bien plus qu’une simple paire de pieds fantaisistes.

Ces oiseaux marins sont des experts en acrobaties aériennes, plongeant dans l’océan à une vitesse vertigineuse pour attraper leur repas. Avec une grande précision, ils plongent de très haut, touchant l’eau avec la finesse d’un plongeur olympique.

Et ces pieds bleus ? Ce n’est pas seulement pour le spectacle. Ils jouent un rôle crucial dans les parades nuptiales. Pendant la saison des amours, les mâles se pavanent, soulevant leurs pieds et montrant leurs appendices bleus dans une danse qui rendrait jaloux même le plus aguerri des danseurs.

Malgré leur apparence et leurs mouvements spectaculaires, les fous à pieds bleus sont menacés dans la nature, notamment par la destruction de leur habitat et la surpêche. Efforts de conservation Des efforts de conservation sont en cours pour protéger ces oiseaux et faire en sorte que les générations futures puissent profiter de leur aspect excentrique.

7 Oiseau Go-Away

L’oiseau qui s’en va (Crinifer concolor) est l’incarnation aviaire du voisin grincheux. Présents en Afrique subsaharienne, ces oiseaux arborent une impressionnante crête touffue qui ferait pâlir d’envie n’importe quel punk rocker. Leur plumage n’est peut-être pas aussi coloré que celui de certains de leurs cousins tropicaux, mais ils arborent le look monochrome avec brio.

Lorsqu’ils sont dérangés, ces oiseaux émettent un cri distinctif qui ressemble à un « va-t-en » – il s’agit d’un cri direct. C’est comme s’ils avaient un panneau « Ne pas déranger » intégré, mais avec des effets sonores. Heureusement, leurs cris d’avertissement forts alertent les autres créatures des dangers potentiels.

Malgré leurs tendances antisociales, les oiseaux de passage jouent un rôle dans leur écosystème. Ils se nourrissent de fruits, d’insectes et, à l’occasion, de petits reptiles, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre de la nature.

6 Fringehead sarcastique

Trouvé au large de la Californie, le fringillidé sarcastique a du punch, au sens propre du terme. Il est petit, environ un pied de long, mais ne vous laissez pas tromper par sa taille. Lorsque deux fringillidés sarcastiques ne sont pas d’accord, ils se livrent à ce qu’il convient d’appeler une « bataille buccale ». Ils ouvrent grand leurs bouches disproportionnées et les poussent l’une contre l’autre, un peu comme un baiser de l’enfer. Ce n’est pas beau à voir, mais c’est divertissant.

Les fringillidés sarcastiques sont des prédateurs féroces. Elles engloutissent tout ce qui entre dans leur bouche béante, y compris les poissons, les crustacés et les doigts de plongeurs sans méfiance (d’accord, peut-être pas ce dernier cas, mais on dirait bien qu’elles pourraient le faire).

Contrairement à leur réputation féroce, les fringillidés sarcastiques sont étonnamment de bons parents. Les femelles déposent soigneusement leurs œufs dans des coquilles ou des crevasses vides, et les mâles gardent consciencieusement le nid jusqu’à l’éclosion des œufs. C’est une tâche difficile, mais qu’ils entreprennent avec une touche de sarcasme, bien sûr.

5 Wunderpus

Ah, le wunderpus. Si vous cherchez une créature dont le nom semble appartenir à un conte de fées plutôt qu’à l’océan, ne cherchez pas plus loin. Voici le Wunderpus photogenicusle champion incontesté des noms sous-marins excentriques.

Abordons l’évidence : « Wunderpus photogenicus« On dirait que la communauté scientifique n’a pas pu s’empêcher de complimenter l’allure de ce céphalopode. Et peut-on les en blâmer ? Avec ses motifs hypnotiques et ses mouvements gracieux, cette bestiole ne demande qu’à être photographiée.

Cette merveille à huit bras appartient à la même famille que la non moins célèbre pieuvre imitatrice, connue pour ses capacités de métamorphose. Alors que la pieuvre imitatrice copie les créatures marines pour échapper aux prédateurs, le wunderpus préfère rester simple. Il compte sur son apparence pour se fondre dans son environnement, se camouflant parmi les coraux et les fonds marins sablonneux de l’Indo-Pacifique.

Contrairement à certains de ses congénères, le wunderpus est un animal casanier, qui préfère rester près de son terrier plutôt que de se déplacer au fond de l’océan. Et si vous avez la chance d’en apercevoir un dans la nature, ne vous attendez pas à un spectacle éblouissant. Ces créatures sont des maîtres du déguisement et ont tendance à éviter les projecteurs dans la mesure du possible.

4 Bite glissante

Slippery dick – le poisson dont le nom semble appartenir à un sketch comique. Mais ne vous laissez pas tromper par ce nom hilarant. Ce poisson ne plaisante pas. Halichoeres bivittatusou la queue glissante, est un personnage haut en couleur qui erre dans les récifs coralliens de l’Atlantique Ouest. Avec ses teintes vives et ses jeux, ce poisson est aussi charmant que singulier.

Pourquoi « slippery dick » ? La légende veut que cet animal glissant ait gagné son titre grâce à sa nature insaisissable, s’élançant et s’esquivant comme un maître de l’évasion. Mais il ne s’agit pas d’un farceur aquatique. La queue glissante est en fait un membre de la famille des labres, connus pour leur agilité et leurs mouvements rapides.

L’une des caractéristiques les plus distinctives de la queue glissante est sa coloration. Imaginez un corps élancé avec des rayures bleues et jaunes qui rappellent un coucher de soleil tropical. C’est comme si Mère Nature avait décidé de peindre avec toutes les couleurs du récif.

Ce poisson joue un rôle vital dans les écosystèmes récifaux en tant que poisson nettoyeur, se nourrissant des parasites et des peaux mortes des créatures marines de plus grande taille. Malgré son nom amusant, la queue glissante n’est pas un sujet de plaisanterie lorsqu’il s’agit de sa survie. Des menaces telles que la surpêche et la destruction de l’habitat pèsent sur cette espèce.

3 Wobbegong à glands

Voici le wobbegong à glands. Cette créature excentrique n’est pas un Joe de la mer ordinaire, scientifiquement connu sous le nom de Eucrossorhinus dasypogon (Je parie que vous êtes heureux que nous nous en tenions à ce surnom). C’est plutôt un James Bond – secourable, mystérieux et doté d’un arsenal impressionnant d’astuces de survie.

Imaginez un tapis à glands drapé sur un fond marin rocheux, attendant de surprendre sa proie. C’est le wobbegong à glands. Son corps est orné d’appendices charnus qui ressemblent, vous l’aurez deviné, à des glands. C’est un peu la version océanique d’une cape de camouflage, parfaite pour se fondre dans l’environnement et réussir l’ultime embuscade sous-marine.

Ce prédateur furtif ne se contente pas d’être beau. Il a aussi des talents. Avec une bouche qui ressemble à une trappe cachée, le wobbegong à houppes attend patiemment qu’un poisson ou un crustacé sans méfiance passe par là. Puis, bam ! plus vite que vous ne pouvez dire « fruits de mer surprise », il frappe à la vitesse de l’éclair, dévorant sa proie d’un seul coup.

2 Tyran à queue de coq

Entrez dans le monde majestueux des oiseaux. Parmi eux, nous avons le fabuleux tyran à queue de coq. Scientifiquement connu sous le nom de Alectrurus tricolorIl est connu pour se pavaner dans les prairies d’Amérique du Sud. C’est un petit oiseau élégant, de la taille d’un moineau moyen, mais dont la queue semble avoir été trempée dans la palette d’un artiste.

Ces fashionistas à plumes ne se contentent pas d’être belles. Elles ont aussi de sacrés mouvements. Le tyran à queue de coq effectue des parades nuptiales élaborées, au cours desquelles les mâles gonflent leur poitrine, déploient les plumes colorées de leur queue et dansent comme si personne ne les regardait. C’est un peu la version aviaire de Danse avec les starset croyez-moi, ils ont des mouvements de tueur.

Le tyran à queue de coq est assez insaisissable malgré son apparence tape-à-l’œil et ses talents de danseur. Il aime se cacher dans les hautes herbes, ce qui le rend difficile à repérer.

1 Poisson-culotte à oreilles échancrées

Préparez-vous à des bêtises aquatiques, car nous plongeons dans les bizarreries de l’océan avec nul autre que le poisson-cul à oreilles osseuses (Acanthonus armatus). Si vous êtes comme moi, ce nom vous a probablement fait réfléchir à deux fois. Oui, c’est vrai, et oui, c’est aussi bizarre que ça en a l’air.

Abordons l’éléphant dans la pièce – ou devrais-je dire, le « cul » dans le nom. Il s’avère que le mot « cul » fait référence à l’apparence de la tête de ce poisson, qui ressemble à un âne. Combinez cela avec le terme « oreille osseuse » et vous obtenez une créature qui semble tout droit sortie d’un dessin animé.

Malgré son nom comique, le poisson-cul à oreilles osseuses est un concurrent sérieux dans le jeu des grands fonds. Tapi dans les profondeurs abyssales de l’océan Pacifique, ce poisson détient le record du plus petit rapport entre le poids du cerveau et celui du corps de tous les vertébrés connus. Le cerveau de ce petit bonhomme est proportionnellement plus petit qu’un petit pois moyen.

Mais ne vous fiez pas à son petit cerveau : ce poisson est conçu pour survivre dans les profondeurs. Avec son corps recouvert d’une épaisse chair gélatineuse et de plaques osseuses, c’est un réservoir des abysses, capable de résister à la pression intense qui écraserait la plupart des autres créatures. Et si vous vous interrogez sur son régime alimentaire, sachez qu’il n’est pas difficile. Le poisson-cul à oreilles osseuses n’hésite pas à grignoter n’importe quelle proie malchanceuse qui dérive dans le noir d’encre.



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